A la fois moyen de stocker l’électricité et d’alimenter des transports propres, l’hydrogène produit avec des sources d’énergie renouvelable — baptisé hydrogène vert — s’impose de plus en plus comme une clef de la transition énergétique. Reste qu’il est pour l’essentiel (96%) produit aujourd’hui à partir d’énergies fossiles au terme d’un processus de trois à six fois moins cher que celui qui permet la création d’hydrogène vert. Spin-off du laboratoire des énergies renouvelables de l’EPFL, SoHHytec vient de lever deux millions de dollars pour faire progresser sa technologie de concentrateur solaire destiné à diviser d’un facteur trois le prix de de Graal énergétique.

Pourquoi ce n’est qu’une piste. On assiste peut-être à un moment-charnière, qui voit la différence entre les coûts de production de l’hydrogène vert et ceux de l’hydrogène gris s’amenuiser. Vis-à-vis de ses concurrents américains, SoHHytec parvient à diviser le prix de l’hydrogène vert en récupérant la chaleur, en valorisant l’oxygène pour des applications industrielles et en économisant sur les matériaux.